Der Schrank. Die Schranke.

La pièce de théâtre hypertextuelle «Der Schank. Die Schranke» est un pastiche autoproclamé à mi-chemin entre le Faust de Goethe et le théâtre absurde de Ionesco. Écrite pour deux programmes-espions et un commutateur – représentés littéralement par deux «démons» et une «armoire» (en allemand: Schrank), elle peut être lue comme une pièce classique (lecture linéaire) ou permettre à l’internaute qui le désire de s’égarer dans les différents liens répartis à travers le texte. Ouvrant tantôt sur des dialogues supplémentaires entre les deux «démons», des chansons à boire, des poèmes, des devinettes, des faux programmes, etc. ou ramenant périodiquement l’internaute au tout début de la pièce, ces liens renforcent l’impression générale d’absurdité qui se dégage des dialogues. D’ailleurs, la logique absurde de la pièce culmine à la toute fin, juste avant la tombée du rideau, alors que le commutateur/armoire s’autoproclame «Autel de l’Absurde» (“Herrgottswinkel des Sinnlosen”) devant le régisseur de la pièce lui-même et les deux démons.