Anamnèse.
Du 27 février au 5 mars 2018, Fabrice Masson-Goulet présentait, à la Galerie POPOP, Anamnèse., projet dont l’artiste laissait déjà apercevoir, depuis quelques semaines, des fragments sur diverses plateformes numériques — Facebook et Instagram pour ne nommer que celles-là. Ces aperçus? Des images des affiches (tirées des séries L'Autoconservation et Fake Poetry, 2017) qui seraient disposées sur les quatre murs de la galerie, entourant le performeur, et présentant des phrases-chocs — rappelant vaguement, et ironiquement, une sorte d’Instagram poetry conceptuelle — fonctionnant à la manière de prolégomènes au projet en cours.
L’idée de la performance était simple: pendant la semaine où Masson-Goulet aurait contrôle des lieux, il tacherait de retranscrire à rebours — du présent vers le passé — l’entièreté de son profil Facebook ainsi que de ses diverses interventions sur le réseau social, avant de supprimer ce qu’il viendrait d’immortaliser sur support physique. Les visiteur·euses seraient par ailleurs appelé·es à commenter sur son profil, accentuant ainsi la tâche déjà colossale — sisyphéenne — à accomplir.