Expositions à Sporobole - Résonateur Cosmique et Péril Pollen, rencontre 5

Vernissage le 17 juin dès 17h
15 Juin 2016 - 19 Juin 2016
Exposition

Résonateur cosmique
Erin Sexton et Alexander Wilson
Vernissage le vendredi 17 juin dès 17 h

La plus courte mesure spatiale possible dans l’univers est la longueur de Planck (ℓP) qui représente 1.616199(97)×10−35 mètres. Plusieurs ordres de grandeur au-dessous de ce que la technologie peut mesurer, l’échelle de Planck est à la limite la plus basse de la petitesse des choses, là où la réalité se dissipe à la mousse quantique. Dans cette perspective, Sexton et Wilson tentent de transposer cet intangible en une expérience directe. L’oeuvre explore la possibilité d’une boucle entre l’immense et le petit, établissant une résonance entre les échelles, entre l’espace quantique et les mondes classiques. Les objets du quotidien sont diffractés et superposés. Les possibles de l’univers s’affaissent sur la banalité. Le hasard quantique est filtré par la structure résonante construite à partir de matériaux divers. Sa présence factuelle dans cet espace suggère les possibilités infinies, l’espace-temps dans son ensemble pivote sur ce moment fortuit.

Erin Sexton (née en 1982) est une artiste canadienne qui fait croître des cristaux, construit des antennes et fabrique des abris. Ses installations et performances sont minimales et ludiques, explorant l’expérience de la matière et l’espace-temps. Elle travaille les noeuds, l’électromagnétisme, les sites, le son et plusieurs processus physiques. Sa recherche porte sur l’origine de l’univers, la politique de l’énergie, le néo-matérialisme, la philosophie, les infrastructures technologiques, le paradoxe quantique et la psychologie humaine. Elle tente également d’entrer en communication avec les non-humains et tente de comprendre leurs expériences. Sexton détient une licence de radio-diffusion amateur (VE2SXN) et poursuit présentement des études au KhiB à Bergen, en Norvège, tout en transmettant et en diffusant son travail à l’international. (erinsexton.com)

Alexander Wilson (né en 1979) explore la frontière entre la pratique artistique et la Philosophie esthétique. Son travaille examine les relations entre l’esthétique, la technologie et les mécanismes naturels d’émergence de la nature par l’étude des liens implicites que l’on retrouve dans les sciences de la complexité, les modes de calculs, la théorie des systèmes, la cosmologie quantique, la théorie de l’évolution et la philosophie du processus. Il poursuit actuellement des recherches post-doctorales à la Aarhus University, au Danemark. (alexanderwilson.net)

Péril pollen, rencontre 5
Luc St-Jacques
Exposition dans le contexte de la Maîtrise interdisciplinaire en art de l'Université Laval
Dans la Salle Multi au 2e étage. Entrée par le 74, rue Albert. Entrée libre.
Du 15 au 19 juin
Heures d’ouverture: mercredi et jeudi de 13h à 17h / vendredi de 13h à 19h / samedi et dimanche de 13h à 17h

La présentation de Péril pollen est l’aboutissement d’une recherche réalisée dans le cadre d’une maîtrise interdisciplinaire en art de l’Université Laval. Dans le processus de cette recherche, j’interroge et je tente d’approfondir notre rapport 
à l’éphémère à travers l’art, la nature et l’être humain. En parallèle, ainsi qu’à un niveau 
symbolique, j’explore le syndrome d’effondrement des populations d’abeilles dans le monde, 
en évoquant le péril qui guette par le fait même l’humanité. Pour aborder cette tragédie, je 
pars à la recherche d’alliés dans différents contextes, en misant sur une forme d’exutoire 
– l’art – permettant d’affronter cette implacable réalité par l’entremise de créations vouées à la disparition. Je provoque des rencontres multiformes impliquant l’univers social de l’abeille et de l’humain. Ces échanges participatifs sont favorisés par des mises en scène intégrant le jeu, la nourriture, l’art et la nature. Les contextes signifiants de Péril pollen sont revisités lors de cette présentation ultime à travers une docu-fiction vidéo, des objets documentaires, une proposition vibratoire 
sonore et un élément comestible favorisant une participation plus marquée du public. (http://lucstjacques.com)

Luc St-Jacques vit et travaille à Sherbrooke. Il possède un diplôme en graphisme du Collège de Sherbrooke en plus d’un baccalauréat de l’UQAM en arts plastiques. Il termine bientôt une maîtrise en art interdisciplinaire à l’Université Laval. En 2002, Luc St-Jacques recevait le Prix du CALQ pour les arts visuels en Estrie. L’artiste a par ailleurs été impliqué pendant près de 20 ans au centre d’artistes Horace à Sherbrooke. Sa carrière artistique a été marquée par la présentation de plusieurs expositions au Québec, en France et aux États-Unis.