Vacances virtuelles: circuit culturel, version Second Life

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L’an dernier, devant vérifier quelques fiches du Répertoire renvoyant vers des œuvres hébergées sur Second Life, j’avais décidé de me créer un avatar et d’aller explorer les vastes territoires virtuels du «Linden World». C’est ainsi qu’était née Staple Dockal, mon alter ego standardisé, avec ses cheveux ébouriffés et son blouson de cuir vaguement mauvais goût. (Je n’allais quand même pas payer pour habiller un avatar que je n’utiliserais que pour le boulot…) Environ un mois et une dizaine de fiches plus tard, j’avais cependant fermé ma session sans penser jamais y revenir.

Il y a une semaine, redécouvrant mon mot de passe gribouillé dans mon agenda, j’ai toutefois eu une envie soudaine de me reconnecter. Juste pour voir. Ça doit être à cause de l’été qui achève – encore le goût de voyager, de profiter des vacances, mais plus le temps d’aller bien loin… Inspirée par le dossier thématique de Paule Mackrous paru il y a deux ans, j’ai pensé que partir à l’aventure sur Second Life, à la recherche de nouvelles expériences culturelles, pourrait être un amusant substitut. Devant mon ordinateur, munie de ma fidèle connexion Internet, je me suis donc connectée une nouvelle fois, pour aller me mêler aux autres avatars de la grille. Bilan d’un court voyage.

[Logo de Second Life – bienvenue sur la grille!]

À propos des galeries, de l’argent, des charmants petits musées de campus et des premières déceptions

J’ai commencé tout naturellement par la galerie la plus «chic» de la grille, le Patron. C’est une question de réputation: après tout, on est sophistiquée ou on ne l’est pas. À ma grande surprise, cette galerie, dirigée par Eliza Wierwight, présente un contenu classique: sculptures, peintures, tapisseries, objets «d’importation» conçus pour plaire aux voyageurs rêvant de pays exotiques… Ici, tout se vend, et d’ailleurs plutôt chèrement. C’est bel et bien chic, voire très chic, mais d’un chic un peu tapageur rappelant les galeries huppées qui se font une spécialité de meubler les bureaux des grands hommes d’affaires de ce monde pour impressionner les clients. Je suis un peu déçue… Je m’attendais vaguement à quelque chose de plus ludique, de plus ouvertement virtuel. Mais c’était oublier que sur Second Life, le Linden [1] est roi – et apparemment, il est plus lucratif de miser sur des habitudes de consommation déjà établies dans le monde réel pour gagner la crème des résidents de Second Life que de risquer la carte des avant-gardes numériques. En me promenant dans la salle principale, j’avais presque peur que mon avatar renverse quelque chose et qu’on me refile la facture. (C’est totalement absurde, je sais.) Seule différence par rapport à une galerie réelle: pas de vendeur, pas d’autres clients. La sainte paix. Cliquez pour acheter. Il y avait bien un renard qui dormait sur un coussin dans un coin et bougeait une fois de temps à autres, mais il était lui aussi à vendre, le renard…

[Début du voyage – Staple Dockal à la galerie Patron.]

Après quelques minutes à me promener au Patron, j’avais résolument envie d’autre chose. D’une ambiance un peu plus décontractée, moins «bourgeoise». J’ai donc consulté la liste des destinations artistiques recommandées par les administrateurs de Second Life. Parmi les 104 suggestions, j’ai eu la surprise de tomber sur la description d’une exposition de Jeffrey Lipsky, «as reported in The New York Times!»… J’ai donc mis le cap sur Artropolis, une importante colonie artistique virtuelle abritant une multitude d’initiatives artistiques du genre. L’exposition de Lipsky, intitulée Adventures of Filthy Fluno (du nom de son avatar), est présentée dans ce qui ressemble à une ruelle perdue dans un des mauvais quartiers de New York. Dans cette ambiance urbaine et pseudo-crasse, les visiteurs peuvent apprécier une série de toiles contemporaines plutôt bien réalisées, mais présentées de manière – encore là – un peu convenue: sagement alignées sur les murs, comme dans une véritable galerie. Charmant, sans plus. D’autant plus que, si le choix de monter une exposition dans un environnement urbain et «défavorisé» dans la vraie vie peut constituer un véritable acte politique, dans le virtuel, le dispositif sonne faux. Il n’y a pas de véritables zones «défavorisées» dans Second Life; les toiles de Lipsky ne risquent rien. Elles ne seront vues que par des internautes disposant déjà de ces luxes importants que sont un ordinateur personnel connecté sur Internet et assez de temps libre pour se perdre sur la grille. La galerie responsable de l’exposition ne fait que jouer sur la représentation de l’engagement sans en assumer le risque réel. Tant pis… Il ne me reste qu’à passer à autre chose.

Pour sortir un peu des galeries, j’ai opté ensuite pour un grand musée académique, nommément The Aho Museum, associé au Northwestern Michigan College. Le bâtiment lui-même rappelle l’architecture adoptée par ce genre d’institutions dans la vraie vie: salles vastes, bien délimitées, disposées sur plusieurs étages reliés par des escaliers massifs. Dans ces salles, où l’on peut reconnaître la trace d’un important travail de commissariat, le visiteur découvre une collection riche et variée, parfois surprenante – le genre de collection que l’on retrouve effectivement dans les nombreux «musées de campus» américains. Et The Aho Museum n’est qu’un exemple parmi tant d’autres: j’aurais tout aussi bien pu opter pour le UTSA ArtSpace, de la University of Texas at San Antonio, pour le Georgia Museum of Art, associé à la University of Georgia, ou la Bluberry Gallery du campus virtuel de l’Arizona State University. Les musées académiques ayant pignon sur rue dans Second Life ne sont pas rares et offrent souvent d’agréables surprises. Aussi, après cette charmante visite, la liste des recommandations des administrateurs commence à gagner ma confiance… Au hasard, je clique sur une nouvelle adresse, curieuse de découvrir un autre îlot de culture.

[Une des salles du Aho Museum, affilié au Northwestern Michigan College.]

Nouvel arrêt: la SMB Sky Gallery, abritant actuellement l’exposition Colordreams. Ahem… Légère appréhension de ma part dès l’entrée. D’abord, le hall est empli de publicités. Je trouve ça étrange, mais j'entre quand même, pensant qu’il faut bien se financer d’une manière ou d’une autre quant on n’est pas une grande galerie marchande comme le Patron… Mais plus loin, l’exposition elle-même s’avère décevante. Il s’agit d’une sélection de reproductions d’œuvres à l’encaustique de l’artiste Maria Binder. L’encaustique, une technique vieille de quelque 3000 ans, peut donner de jolis résultats, mais l’accumulation des toiles plonge ici le visiteur dans un mauvais trip psychédélique. L’équivalent d’une exposition assemblée en troisième vitesse dans un sous-sol d’église, parce que l’artiste connaît le curé. Très amateur. En m’arrêtant une seconde pour réfléchir à tout cela, je réalise toutefois que c’est là une des caractéristiques les plus importantes de Second Life: il s’agit d’un environnement démocratique. Très démocratique. La grille est peuplée d’artistes qui pourraient difficilement avoir accès à un espace d’exposition dans la vraie vie, et cela fait justement partie de la beauté du concept. Le virtuel redonne à ces artistes ce dont les contraintes du réel les privent souvent. Je fais rapidement le tour de la salle, soudainement habitée d’un nouveau respect pour ces pauvres toiles multicolores, puis me téléporte ailleurs, donnant encore une fois sa chance au hasard.

[L’exposition Colordreams, à la SMB Sky Gallery.]

Voilà que je me retrouve à la Mushroom Grove Gallery. Si le côté amateur de la SMB Sky Gallery avait été l’occasion d’une «illumination», ici, je ne sais pas trop quoi faire des gnomes et des fées qui peuplent les toiles dispersées dans cet étrange jardin de champignons géants. D’autres avatars, sortant tout droit du Nightclub Echo Echo, juste à côté, semblent tout aussi perplexes que moi. Ce n’est pas «laid», mais disons que c’est plus proche de la chambre de rêve d’une fillette de 9 ans, circa 1991, que d’une véritable galerie. Pas tout à fait ce que j’avais en tête en me lançant dans mon circuit culturel… Au milieu des lanternes suspendues et des fleurs, je me rends à l’évidence: dénicher la culture sur Second Life, c’est peut-être un peu plus compliqué que de cliquer au hasard sur les recommandations des administrateurs.

[Pexpléxité à la Mushroom Grove Gallery.]

Art électronique droit devant: enfin de nouveaux territoires!

Je commence donc à lire plus sérieusement les descriptions des lieux proposés sur le site de Second Life avant de me téléporter. Après avoir parcouru quelques vignettes, je décide de faire un saut au Fiteiro Cultural SL, la filière virtuelle de Fiteiro Cultural. Surprise: pour la première fois, je me retrouve devant une architecture qui ne masque pas son côté virtuel, structurellement impossible. Très encourageant. Juchée sur le haut d’un des murs de la galerie, j’observe les œuvres exposées. Plusieurs d’entre elles sont immenses, disproportionnées, affichant des structures difficilement concevables dans le réel. Aucun doute possible: ces œuvres ont été conçues non pas pour imiter ce que l’on retrouve dans les galeries du monde réel, mais pour affirmer leur spécificité virtuelle. Enfin! Je tombe même nez-à-nez avec une œuvre d’Angelo Plessas, une des figures de tête du Neen Art. Joie! Et ici, pas d’escalier pour descendre des très fines passerelles permettant d’admirer les œuvres. Pour aller voir les pièces exposées autour du bâtiment, il suffit de se jeter en bas, ce qui s’avère beaucoup plus ludique et amusant que de devoir se déplacer à travers une série de paliers et d’escaliers munis de gardes totalement inutiles (après tout, un avatar Second Life, ça ne se blesse pas). À l’extérieur, je me promène à travers d’énormes mobiles inversés et je m’assois sur un moineau géant, pour le simple plaisir de m’assoir sur un moineau géant. Je suis totalement charmée, retrouvant au Fiteiro Cultural SL quelque chose qui ressemble enfin non pas simplement à de l’art sur le Web, mais à du véritable art du Web.

[Vue du Fiteiro Cultural SL. Sur la droite, vers le centre, une œuvre d’Angelo Plessas.]

M’appliquant encore une fois à lire attentivement les descriptions des recommandations des administrateurs, je choisis l’installation virtuelle Ripple de Douglas Story et Desdemona Enfield comme prochaine destination. Arrivée sur place par la magie de la téléportation, je dois progresser lentement sur un chemin tortueux pour gravir ce qui ressemble à des petites collines de pierre synthétique, avant d’accéder, par un dernier pont transparent, à l’intérieur d’une énorme (gigantesque!) sphère constituée d’une multitude de panneaux mobiles. Immobile, j’observe ce qui m’entoure: la plateforme suspendue sur laquelle se trouve mon avatar est en fait un panneau de contrôle permettant de contrôler la vitesse, le type et l’angle des rotations des panneaux qui constituent la sphère. En cliquant sur n’importe lequel de ces panneaux, je déclenche des vagues sur la surface de la sphère: les images sur les panneaux changent, des ridules parcourent toute la structure, puis la sphère se stabilise à nouveau, jusqu’à ce que je clique sur un autre panneau… L’environnement sonore évolue lui aussi en fonction des mouvements des panneaux, plongeant le visiteur dans une expérience multisensorielle des plus fascinantes. Après avoir visité plusieurs galeries, tomber sur une installation artistique de cette envergure me paraît tout à fait rafraîchissant.

[Au cœur de l’installation Ripple de Douglas Story et Desdemona Enfield.]

En sortant de Ripple, j’ai maintenant envie de voir si des performances sont au programme pour la journée. Je me rappelle que Paule Mackrous, dans son dossier thématique de 2009, faisait état de l’existence du Second Front, un groupe d'artistes engagés faisant justement de la performance. Fondé en 2006, Second Front était formé en 2008 de huit avatars: Jeremy Owen Turner, Doug Jarvis, Tanya Skuce, Gazira Babeli, Penny Leong Browne, Patrick Lichty, Liz Solo et Scott Kildall. Après vérification sur Google, pas de chance, je constate que le groupe est inactif depuis août 2009. Zut. Par contre, en cherchant des informations sur Second Front, je tombe sur un article concernant le Linden Endowment of the Arts (LEA). Fondé en 2010, le LEA s’est donné pour mission de créer un véritable centre pour le développement des arts sur Second Life. Le comité du LEA est composé de Bryn Oh, Chantal Harvey, Dancoyote Antonelli, Dekka Raymaker, Jayjay Zifanwe, L1Aura Loire, Rez Menoptra, Sasun Steinbeck et Werner Kurosawa. (Notons qu’il s’agit là des noms des avatars des membres du comité, celui-ci ne révélant pas les véritables identités sur la page Second Life Wiki dédiée à l’organisation.)

Bien qu’existant officiellement depuis 2010, le LEA a organisé son premier évènement en mai 2011, avec le lancement du Month of Machinima (MoM). Le concept est simple: tous les membres de la communauté Second Life sont invités à produire des machinimas [2] et à les soumettre au comité du LEA. Les machinimas sélectionnés sont ensuite présentés au LEA Theatre pendant un mois, suite à une soirée de lancement officielle avec animation et conférences. Par curiosité, je me suis donc rendue au LEA Theatre et j’ai pris place dans un des fauteuils de l’auditorium. Tout autour de l’estrade centrale, des liens cliquables se déplacent lentement. Chaque lien permet d’activer un des machinimas présentés ce mois-ci. Les projections sont présentées simultanément sur plusieurs grands écrans flottant tout autour de l’auditorium, ce qui permet à toutes les personnes assises de les voir, peu importe leur position. Après avoir ajusté mon angle de vue, je commence donc à activer film après film, totalement absorbée par les projections… Ou du moins, jusqu’à ce qu’un autre avatar arrivé à l’improviste coupe le film que j’étais en train d’écouter pour en faire jouer un autre. Totalement impoli. Mais vous savez, devant un écran d’ordinateur, il est très tentant de cliquer sur tous les liens qui clignotent sans se poser de question, et on en oublie parfois les règles élémentaires de la civilité. J’avais toutefois eu le temps de voir la grande majorité des films au programme, alors j’ai décidé de partir sans trop m’en formaliser. J’y retournerai le mois prochain, quand la liste des films à l’affiche aura été rafraîchie. Et qui sait: j’essaierai peut-être même d’attraper la soirée de première, pour les conférences!

[L’intérieur du LEA Theatre, pendant une projection.]

Après cette pause cinématographique, je me sens encore assez en forme pour retourner au dossier de Paule Mackrous et tenter ma chance avec un autre classique – espérant cette fois-ci avoir plus de succès qu’avec le groupe Second Front. C’est alors Odyssey, une île dédiée à l’art contemporain et aux performances, qui pique ma curiosité. Apparemment, il s’agirait d’un autre «grand classique» de l’art sur Second Life. Une téléportation plus tard, je dois admettre qu’Odyssey semble se porter à merveille. Dès le premier coup d’œil, le portrait est on ne peut plus encourageant. Je me mets donc à me promener à travers des tours de voitures, je croise un Baudrillard flottant accroché par quelques cordes à des piquets fixés au sol, je m’attarde aux côtés d’un minotaure en papier qui me demande si tout va bien, je marche tranquillement au milieu d’installations de lasers complexes et colorées… Après m’être assise sur un moineau géant un peu plus tôt, au Fiteiro Cultural SL, je m’assois même sur une gigantesque mouche suspendue dans les airs, dont partent plusieurs traits rouges et au-dessus de laquelle flottent de plus petites mouches prises dans des blocs transparents. Je m’installe, manipule l’affichage pour trouver le bon angle, effectue une capture d’écran… Je me sens comme une touriste, jouant de sa caméra, et je repars en me promettant de revenir plus tard. Tant d'oeuvres à explorer, tant d’œuvres à apprécier! D’ailleurs, à en croire leur blogue, ce ne sont pas les activités qui manquent sur Odyssey. C’est là que j’aurais dû regarder en premier pour dénicher des performances… La prochaine fois, je penserai à mieux planifier le moment de ma visite.

[Mon avatar chevauchant une mouche, sur Odyssey.]

Flâner dans Second Life comme si c’était la vraie vie…

À la fin de cette journée plutôt chargée passée à téléporter mon avatar d’un lieu à l’autre, je commence à me sentir étrangement proche de lui. Je me prends même à projeter sur lui (ou plutôt sur elle) des besoins physiques et émotionnels qu’il ne possède bien évidemment pas. Phénomène d’identification classique… Je termine donc ma journée en me téléportant vers une dernière destination, c’est-à-dire Marblehead, la reproduction virtuelle d’une petite ville du même nom au Massachusetts. Après avoir admiré la qualité de la reconstitution – les rues, les vitrines marchandes, la végétation, l’ambiance, etc. –, je m’arrête au bar local et décide de laisser mon avatar se reposer sur un des tabourets près du comptoir. Puis je retourne au dossier thématique de Paule Mackrous, pour un dernier coup d’œil:

Au-delà de sa faculté d'imiter, le monde virtuel permet ainsi d'explorer des actions qui ne seraient pas envisageables dans le tangible. C'est d'ailleurs ce que proposait Linden Lab en lançant le logiciel sous le thème Your World, Your Imagination. Lorsqu'on navigue à travers les publicités et autres dispositifs marchands traditionnels dans Second LIfe, tout porte à croire que les usagers n'ont finalement pas beaucoup d'imagination [...].

Ah, ouais… Désolée. La prochaine fois, je tâcherai de faire mieux comme finale.

[Assise au bar de Marblehead.]

Les recommandations

Pour les amateurs de musées plus classiques qui n’ont ni le temps,ni les moyens d’aller bien loin, les musées académiques ayant pignon sur rue dans Second Life ne sont pas des destinations à négliger. Le travail de commissariat y est souvent plus intéressant que dans les autres galeries de la grille (après tout, il faut bien faire travailler les étudiants!) et la diversité des collections y est agréablement surprenante. Quelques noms: The Aho Museum, le UTSA ArtSpace, le Georgia Museum of Art et la Blueberry Gallery.

Si vous désirez voir de l’art un peu plus innovateur, plus éloigné de ce qu’offrent habituellement les galeries et musées réels, le Fiteiro Cultural SL est pour vous. Vous pourrez y admirer une sélection d’œuvres conçues par des artistes de l’hypermédia, en-dehors des contraintes des médiums classiques.

Pour ceux qui préfèrent les évènements spéciaux où il est possible d’entendre différents artistes et critiques, les soirées organisées par le Linden Endowment of the Arts pour les lancements mensuels du Month of Machinima sont des occasions à ne pas manquer. Ces soirées n’existent que depuis quelques mois et attirent beaucoup de gens; «buzz» artistique garanti.

Finalement, ceux qui penchent pour les performances ont intérêt à surveiller le blogue d’Odyssey, où sont annoncés les évènements à venir et les festivals. Si l’île elle-même vaut le détour, c’est encore mieux lorsqu’il s’y passe quelque chose.

Bon voyage virtuel!

 

[1] Le Linden (L$) est la monnaie officielle de Second Life. On peut acheter environ 250 L$ pour 1 dollar canadien.

[2] Pour plus de détails sur les machinimas en général, voir le dossier thématique de Gabriel Gaudette, paru en 2009.